Vous rêvez de pouvoir profiter de moments de baignade entre amis ou en famille ? Mais vous pensez que les piscines sont uniquement réservées aux personnes qui résident à la campagne et qui ont un terrain grand et plat ? Détrompez-vous ! Bien que cela demande un certain travail de préparation, il est tout à fait possible d’avoir sa propre piscine chez soi, même si vous avez un terrain particulier !
Mais dans quel ordre procéder pour mener à bien un tel projet en centre-ville ou sur des terrains, soit petits, soit en pente ? Dans les lignes qui suivent, découvrez tout ce que vous devez savoir avant de vous lancer dans la construction de la piscine de vos rêves !
Quelles solutions pour avoir une piscine sur un petit terrain ?
Saviez-vous que, pour construire une piscine creusée chez soi, seulement 50m2 de terrain sont nécessaires ? Or, grâce au savoir-faire des piscinistes français, il est aujourd’hui possible de concevoir des coques de piscines inférieures à 10m2 : on parle de mini-piscine.
Sans plus tarder, découvrez les avantages d’une mini-piscine et les différentes démarches administratives à connaître avant de commencer les travaux !
Les avantages d’une mini-piscine en ville
En raison de sa faible superficie, la mini-piscine enterrée (ou semi-enterrée) est parfaitement adaptée aux petits espaces. En moyenne inférieures à 10m², ces mini-piscines trouvent facilement leur place dans n’importe quel espace et existent sous plusieurs formes (ronde, rectangulaire, carrée, ovale, etc.). Idéal si vous habitez en centre-ville.
Et qui dit petite piscine, dit petit budget ! En effet, les frais relatifs à la construction et à l’entretien de ce type de bassin vous reviendront moins cher qu’une piscine standard. Vous pourrez donc en profiter pour aménager l’espace autour de votre piscine sans vous ruiner.
La réglementation des mini-piscines
Un autre avantage de la mini piscine concerne sa réglementation. En effet, pour construire une piscine de cette taille, aucune formalité administrative n’est nécessaire. Il n’y a pas besoin de permis de construire, ni de déclaration préalable de construction à effectuer auprès de votre mairie.
Cependant, attention aux règles d’urbanisation en vigueur dans votre ville ! Assurez-vous d’être en accord avec le PLU (Plan local d’urbanisme).
Peut-on construire une piscine sur un terrain en pente ?
La construction d’une piscine sur un terrain en pente est tout à fait envisageable, même si cela demande une bonne préparation pour garantir une installation durable. Vous pourrez par exemple être amené à envisager une solution parmis les suivantes :
– L’enrochement du terrain : cette méthode consiste à créer un talus (ou un mur de roches) afin de maintenir la terre et éviter qu’elle ne glisse. Outre la sécurisation de votre bassin, l’enrochement du terrain offre un aspect naturel et très esthétique à votre espace extérieur !
– L’utilisation d’un mur de soutènement : particulièrement résistante, cette solution consiste à encadrer la piscine d’un mur en brique ou en béton, afin de soutenir le poids de votre terrain autour de cette dernière.
– Les gabions : en formant un mur, cette cage métallique remplie de pierres permet de soutenir votre terrain de manière efficace, sans risquer de se casser.
– Le deck en bois pour les piscines hors-sol et semi-enterrées : aménagé autour de votre piscine, le deck peut faire office de plage lors de vos après-midi baignade. De plus, le bois est un matériau réputé pour être agréable au toucher, esthétique et facile d’entretien. Parfait pour une piscine naturelle !
Lorsque l’on possède un terrain en pente, cela peut être également l’occasion de construire une piscine assez originale comme une piscine à débordement, une piscine à fond incliné (sur une pente douce) ou une baignade naturelle.
Quel est le prix de la construction d’une piscine en pente ?
La construction d’une piscine en pente peut avoir un coût plus important qu’une piscine installée sur un sol plat. Cela dépendra de plusieurs facteurs :
– Le coût de terrassement de votre piscine afin que cette dernière soit stable ;
– Le type de piscine (piscine béton, piscine coque polyester, piscine en bois) ;
– L’équipement de votre piscine (abri de piscine, volet immergé, système de filtration, pompe à chaleur, etc.) ;
– L’aménagement autour de votre piscine (rochers décoratifs, plantes, etc.).
Les questions à se poser avant de construire sa piscine
Comment savoir si mon terrain est piscinable ?
Vous souhaitez construire une mini-piscine dans votre petit jardin du centre-ville ou installer une piscine semi-enterrée sur votre terrain en pente ? La première étape à réaliser est de savoir si votre terrain est piscinable.
Pour ce faire, vous devrez dans un premier temps vous rendre à la mairie de votre commune pour demander le PLU (autrement dit, les règles locales d’urbanisme) et découvrir dans quelle catégorie se situe votre propriété :
– Votre terrain se situe dans une zone A ? S’agissant d’une zone réservée aux activités agricoles, vous ne pourrez malheureusement pas construire une piscine.
– Si votre terrain appartient à la zone N, les chances d’obtenir une autorisation sont relativement faibles en raison de la présence de paysages préservés.
– En zone U (zone urbanisée), les demandes de permis de piscine aboutissent dans la majorité des cas.
– En zone AU, le projet peut être envisagé. Il faudra cependant faire preuve de patience car les délais risquent d’être rallongés.
Peut-on construire une piscine sur un terrain non constructible ?
Après consultation du PLU, vous vous rendez compte que votre terrain est non constructible, et vous vous posez la question de savoir si vous pouvez construire une piscine enterrée ou semi-enterrée ? La réponse est non. Considérée comme une construction à part entière, la construction d’une piscine enterrée ou semi-enterrée sur un terrain non constructible est illégal. En cas d’infraction, il faut savoir que la mairie peut ordonner le démontage de la piscine et infliger une amende pouvant aller jusqu’à 6 000€.
Pour profiter de la saison des baignades en toute légalité, il vous faudra installer une piscine hors sol qui respectera les critères ci-dessous :
– Être entièrement démontable ;
– Avoir une surface inférieure à 10m2 ;
– Avoir une hauteur maximale d’un mètre ;
– Être utilisée 3 mois de l’année maximum (15 jours s’il s’agit d’un site classé).
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