Installer une piscine chez soi, c’est un rêve qui fait envie à beaucoup de familles : profiter de l’été, valoriser sa maison, partager des moments conviviaux… Mais très vite, une question revient : « Vais-je devoir payer plus d’impôts si j’installe une piscine ? » 

La réponse n’est pas toujours évidente, car la fiscalité dépend de plusieurs critères : la taille du bassin, son type (enterrée, semi-enterrée, piscine hors sol), son caractère fixe ou démontable, et même parfois la zone où se trouve votre terrain.

Dans cet article, Aboral Piscines fait le point complet pour vous aider à y voir clair avant de concrétiser votre projet.

Comprendre la fiscalité des piscines

Avant même de parler de dimensions, il est important de comprendre pourquoi certaines piscines entraînent une taxation et d’autres non. Une piscine n’est pas seulement un lieu de baignade : pour l’administration, c’est une construction qui peut modifier la valeur de votre maison.

Qu’est-ce qu’une piscine imposable ?

On considère qu’une piscine est imposable lorsqu’elle est fixée au sol et qu’elle ne peut pas être déplacée sans nécessité de travaux lourds. C’est le cas des piscines enterrées, semi-enterrées ou des coques posées sur dalle. 

Ces bassins sont alors ajoutés à la valeur locative cadastrale de votre logement, c’est-à-dire la valeur estimée que le fisc utilise pour calculer certains impôts locaux.

Résultat : la taxe foncière de votre maison augmente.

Quels impôts sont concernés ?

Trois taxes principales sont liées à la présence d’une piscine :

  • La taxe foncière : elle est calculée chaque année en fonction de la valeur cadastrale. Une piscine, même de taille moyenne, peut ajouter plusieurs centaines d’euros à la facture.
  • La taxe d’aménagement : c’est un impôt unique, payé l’année suivant la fin des travaux. Son montant dépend de la surface du bassin et d’un barème fixé par l’État et la commune.
  • La taxe d’habitation : elle n’existe plus pour les résidences principales, mais reste applicable pour certaines résidences secondaires. Si vous possédez une maison de vacances avec piscine, elle peut donc être prise en compte.

À retenir : la piscine est avant tout un élément de confort, et à ce titre, elle est intégrée dans le calcul des impôts locaux dès qu’elle est considérée comme une construction durable.

Quelle est la taille maxi d’une piscine non imposable ?

C’est la question que tout le monde se pose : « Quelle surface dois-je respecter pour que ma piscine ne soit pas imposée ? » La réponse est claire : une piscine dont la surface est inférieure ou égale à 10 m² est exonérée d’impôts.

Le seuil expliqué simplement

En dessous de 10 m², votre piscine est considérée comme trop petite pour influencer la valeur cadastrale. Dans ce cas, elle échappe à la taxe foncière et à la taxe d’aménagement

C’est ce seuil qui fait la différence entre un projet fiscalement neutre et un projet qui entraîne des impôts supplémentaires.

À quoi ça correspond concrètement ?

Quelques dimensions typiques pour visualiser :

  • 3 × 3,33 m, soit un petit carré confortable,
  • 4 × 2,5 m, une forme rectangulaire idéale pour les petits jardins,
  • 5 × 2 m, un format allongé qui permet déjà de profiter d’une vraie zone de nage.

Ces mini-piscines restent de vrais espaces de détente, souvent équipées de systèmes modernes (nage à contre-courant, chauffage, éclairage), tout en échappant à l’imposition.

Les exceptions à ne pas oublier

Attention toutefois : même en dessous de 10 m², certaines piscines peuvent devenir imposables. C’est le cas si elles sont installées dans un site classé ou une zone protégée, où le PLU (Plan Local d’Urbanisme) impose des règles plus strictes. 

Autre cas particulier : les abris de piscine. Même si votre bassin reste en dessous du seuil des 10 m², l’installation d’un abri de plus de 1,80 m de hauteur entraîne obligatoirement le dépôt d’un permis de construire. Dans certains cas, cette construction peut avoir un impact fiscal, puisqu’elle est assimilée à une extension du logement.

Quelles démarches administratives prévoir ?

Installer une piscine, ce n’est pas seulement une question d’impôts. Vous devez aussi respecter certaines règles d’urbanisme.

En mairie : déclaration ou permis ?

  • Pour une piscine ≤ 10 m² : aucune formalité, sauf si votre terrain est situé dans un site classé ou soumis à un PLU strict.
  • Pour une piscine de 10 à 100 m² : une déclaration préalable de travaux est obligatoire.
  • Pour une piscine > 100 m² ou avec un abri de plus de 1,80 m : vous devez déposer une demande de permis de construire.

Ces démarches permettent à la mairie de vérifier la conformité de votre projet avec le PLU.

 

Aux impôts : la règle des 90 jours

Si votre piscine est imposable, vous devez la déclarer aux impôts dans les 90 jours suivant la fin des travaux. 

C’est une étape essentielle, car elle vous permet de bénéficier d’une exonération temporaire de taxe foncière pendant deux ans.

 

Et si vous ne déclarez pas ?

L’administration peut recalculer la valeur cadastrale de votre maison, appliquer un redressement et ajouter des pénalités. Autrement dit, mieux vaut déclarer à temps pour éviter les mauvaises surprises.

Quel impact réel sur vos impôts… et sur la valeur de votre maison ?

L’effet sur la taxe foncière

Une piscine de 20 m² peut ajouter plusieurs centaines d’euros par an à votre taxe foncière. Le montant exact dépend de plusieurs critères : la surface du bassin, le type de piscine (enterrée, semi-enterrée, hors sol permanente) et surtout la commune où se situe votre logement, car chaque collectivité applique ses propres taux. 

Plus la piscine est grande et fixe, plus son impact sur la valeur locative cadastrale est important.

L’impact sur la valeur immobilière

Côté positif, il ne faut pas oublier l’effet sur la valeur immobilière. La présence d’une piscine peut augmenter la valeur de votre maison de 5 à 20 % selon la région et l’état du marché. C’est donc un véritable atout lors d’une revente, qui compense souvent le surcoût fiscal. 

Autrement dit, même si vous payez davantage d’impôts locaux, votre patrimoine prend de la valeur et devient plus attractif pour de futurs acheteurs.

Sans oublier qu’en déclarant votre piscine aux impôts dans les 90 jours suivant l’achèvement des travaux, vous pouvez bénéficier d’une exonération de taxe foncière pendant deux ans. Ce petit coup de pouce permet d’alléger le poids fiscal au démarrage et d’amortir une partie de la dépense initiale.

 

Chez Aboral Piscines, nous accompagnons nos clients dans le choix de leur piscine coque, en tenant compte non seulement de leurs envies mais aussi des impacts fiscaux. Parce qu’une piscine, ce n’est pas seulement du plaisir… c’est aussi un projet qui se prépare intelligemment.

 

FAQ – Ce qu’il faut retenir

→ Une piscine de 9,5 m² est-elle vraiment non imposable ?

Oui, une piscine de 9,5 m² est exonérée d’impôts, car elle reste sous le seuil légal des 10 m². Attention toutefois : si elle est construite sur un terrain situé dans un site classé ou une zone protégée, elle peut nécessiter une autorisation d’urbanisme.

→ Que se passe-t-il si je dépasse légèrement les 10 m² ?
La règle est stricte : au-delà de 10 m², la piscine est considérée comme imposable et doit être déclarée.

→ Les piscines semi-enterrées sont-elles concernées ? 
Oui, les piscines semi-enterrées sont imposables dès qu’elles dépassent 10 m². Même si elles ne sont pas totalement enterrées, elles sont considérées comme fixes et permanentes, et entrent donc dans le calcul de la valeur cadastrale de votre logement.

→ Peut-on éviter la taxe d’aménagement ? 
Oui, on peut éviter la taxe d’aménagement uniquement si la piscine fait moins de 10 m² ou si elle est hors sol et démontable. Dans les autres cas, la taxe d’aménagement est automatiquement due.

→ Comment profiter de l’exonération ?

Pour bénéficier d’une exonération de taxe foncière pendant deux ans, il suffit de déclarer votre piscine aux impôts dans les 90 jours suivant la fin des travaux. Ce délai est impératif : au-delà, vous perdez le droit à cette réduction.

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